Si tu as fait ces choses tu peux être fier de toi
By: Jessica Zecchini
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Si tu as fait ces choses tu peux être fier de toi
T’es-tu déjà demandé si tu en faisais assez ? Et si tu étais déjà plus avancé que tu ne le penses ? Que peut faire la thérapie en ligne ?
Nous vivons à une époque où la comparaison est constante.
Nous faisons défiler la vie des autres sur les réseaux sociaux comme s’il s’agissait d’un catalogue de réussites, en comparant nos moments d’incertitude aux vitrines des autres. Et ainsi, petit à petit, nous nous convainquons que nous n’en faisons pas assez, que nous sommes en retard, que peut-être nous valons moins.
Mais que se passerait-il si, au lieu de courir après des objectifs extérieurs, nous commencions à reconnaître ce que nous avons déjà construit en nous ?
Il y a des moments, des choix, des gestes, qui ne font pas de bruit mais qui ont une valeur immense. Ils ne montent pas sur scène, n’attirent pas les « likes », mais sont le signe d’un cheminement authentique et courageux. Ce sont ces choses-là qui nous transforment, jour après jour, souvent sans même que nous nous en rendions compte.
La satisfaction ne signifie pas la perfection. Ce n’est pas atteindre un but précis, mais savoir se retourner et voir tout le chemin déjà parcouru — souvent sans carte, mais avec beaucoup de force intérieure.
Cet article se veut une invitation à t’arrêter un instant, à te regarder en face et à reconnaître tes pas. Même silencieux, même imparfaits, ils sont les tiens. Et ils ont une grande valeur.
Si tu as vécu ne serait-ce qu’une de ces expériences intérieures, tu mérites de te sentir fier de toi. Car peut-être es-tu déjà bien plus avancé que tu ne le penses.
Cet article est dédié justement à cela : à celles et ceux qui grandissent, qui luttent, qui font chaque jour des choix courageux, même silencieux.
Si tu te reconnais ne serait-ce que dans un seul de ces dix signes, sache que tu es déjà bien plus loin que tu ne le crois.
1) Le courage de regarder la peur en face
Surmonter une peur ne signifie pas ne plus jamais la ressentir, mais choisir d’avancer malgré cette sensation qui noue l’estomac et paralyse les jambes. Parfois, la peur prend des formes subtiles : un changement que tu évites, une décision que tu repousses, une conversation que tu n’arrives pas à affronter. Mais chaque fois que, malgré les tremblements, tu choisis quand même de faire un pas vers ce qui te fait peur, tu accomplis un acte de grande force personnelle.
Il n’est pas nécessaire d’escalader des montagnes ou de parler devant une foule pour être courageux. Le vrai courage se cache souvent dans les gestes les plus intimes et invisibles : s’inscrire enfin à ce cours que l’on repousse depuis des années, mettre fin à une relation toxique, commencer une thérapie. C’est là que commence la transformation.
Comme le rappelle Susan Jeffers dans son livre Feel the Fear and Do It Anyway, le problème n’est pas la peur en soi, mais le fait que, trop souvent, nous laissons la peur guider nos choix. En réalité, chaque fois que nous choisissons d’agir, même en tremblant, nous renforçons notre confiance en nous-mêmes.
C’est pourquoi, si tu as déjà fait ne serait-ce qu’une chose qui te faisait peur, sache que tu as déjà remporté bien plus que tu ne l’imagines.
2) La force des gestes invisibles
Aider quelqu’un sans rien attendre en retour est l’une des formes les plus pures et les plus puissantes d’humanité. Il est facile d’être aimable quand on en retire quelque chose : de la gratitude, de la reconnaissance ou de l’approbation. Mais il existe un autre type de geste, plus silencieux, désintéressé, qui naît d’un instinct profond : celui d’être là pour l’autre, simplement parce que c’est la bonne chose à faire.
Peut-être as-tu écouté un ami dans le pire moment de sa vie, alors que toi-même avais besoin d’être écouté. Peut-être as-tu fait quelque chose pour alléger la journée de quelqu’un, sans en parler à personne. Ces gestes ne finissent pas sur un mur, ne sont pas partagés en story, mais ils ont un impact réel, tangible, durable.
Comme l’enseigne Dale Carnegie, la valeur des relations humaines ne réside pas dans ce que l’on peut obtenir, mais dans la qualité de ce que l’on offre. Être bienveillant, offrir du temps, de l’attention, de la compréhension, c’est un acte qui parle de toi, et non de ce que tu attends en retour.
Si tu l’as fait, ne serait-ce qu’une seule fois, sache que tu as laissé une empreinte. Et même si personne ne te l’a dit, ton geste a fait une différence.
3) Des leçons qu’on n’enseigne pas à l’école
Se tromper est inévitable. Mais apprendre vraiment d’une erreur, c’est un choix. Il y a un moment, après chaque chute, où l’on peut décider de se culpabiliser ou d’écouter ce que cette expérience a à nous dire. Et c’est dans ce moment-là que commence la croissance.
Les erreurs ne sont pas des échecs, ce sont des outils. Parfois douloureux, bien sûr. Mais profondément révélateurs. Ils nous montrent qui nous sommes, ce qui nous manque, où nous pouvons progresser. Ils ne nous définissent pas : ils nous façonnent. Et chaque fois que nous choisissons de les affronter avec honnêteté, sans excuses ni faux-semblants, nous reprenons possession de notre pouvoir personnel.
John C. Maxwell, dans son livre Failing Forward, le dit clairement : ce qui compte, ce n’est pas de tomber, mais d’apprendre quelque chose en se relevant. Chaque erreur porte en elle une opportunité. C’est à nous de la transformer en expérience et de l’intégrer à notre parcours.
Si tu as regardé une de tes erreurs droit dans les yeux, et que tu en as tiré une leçon au lieu de détourner le regard, alors tu es déjà en avance. Bien plus que tu ne le crois.
4) S’aimer n’est pas de l’égoïsme. C’est de la sagesse
Prendre soin de soi ne signifie pas être égoïste. Cela signifie reconnaître que toi aussi, tu mérites du temps, de l’attention et du respect. Dans un monde qui valorise la productivité et la course permanente, s’arrêter pour écouter ses besoins peut sembler un luxe. Mais en réalité, c’est un acte de responsabilité envers soi-même et envers les autres.
Il ne s’agit pas seulement de bien manger ou de dormir davantage — même si cela en fait partie. Prendre soin de soi, c’est bien plus que cela : c’est cesser d’ignorer son mal-être, c’est apprendre à dire “stop” avant d’atteindre ses limites, c’est s’accorder une pause sans culpabiliser. C’est se poser la question : “Qu’est-ce qui me fait vraiment du bien ?”
Et avoir le courage d’y répondre avec sincérité.
Stephen R. Covey, dans son célèbre ouvrage Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent, parle de l’importance d’“aiguiser la scie” : c’est-à-dire se renouveler physiquement, mentalement, émotionnellement et spirituellement pour rester efficace. Car tu ne peux rien offrir d’authentique aux autres si tu ne t’es pas d’abord occupé de toi.
Si tu as déjà fait de la place pour tes besoins, ne serait-ce qu’un instant, tu as déjà accompli quelque chose de profond. Parce que s’aimer, ce n’est pas de la faiblesse. C’est le fondement de tout le reste.
5) Allumer l’étincelle intérieure
Suivre une passion est l’une des façons les plus pures de se reconnecter à son essence. Dans un monde qui nous pousse à être “utiles” avant d’être authentiques, consacrer du temps à ce qui nous fait vraiment vibrer est presque un acte révolutionnaire.
Une passion peut être petite, intime, même imparfaite. Elle n’a pas besoin de devenir un métier, ni d’attirer des applaudissements. Il suffit qu’elle te fasse te sentir vivant. Qu’elle te fasse oublier le temps quand tu t’y adonnes. Qu’elle te ramène à toi-même, chaque fois que tu te perds.
Écrire, danser, jouer de la musique, peindre, jardiner ou apprendre quelque chose de nouveau : ce n’est pas le quoi qui compte, mais le comment. Si tu le fais avec le cœur, si cela te nourrit intérieurement, alors cela a déjà de la valeur. Et beaucoup.
Elizabeth Gilbert, dans Big Magic, rappelle que la créativité n’est pas un luxe réservé à quelques élus, mais un droit humain. Nous n’avons pas besoin d’être des génies pour nous autoriser la joie de créer, d’explorer, de nous perdre dans ce qui nous plaît. La passion, même discrète ou modeste, est une précieuse boussole qui nous ramène à la maison.
Si tu as déjà suivi, ne serait-ce qu’une fois, ce qui faisait briller tes yeux — malgré les jugements, le manque de temps ou les obstacles — alors tu as écouté une part authentique de toi-même. Et cela, c’est déjà un immense accomplissement.
6) Le courage de ne pas y arriver seul
Demander de l’aide est un geste souvent sous-estimé, mais incroyablement puissant. Dans une culture qui glorifie l’indépendance et le “je peux m’en sortir tout seul”, admettre qu’on a besoin des autres peut sembler être un signe de faiblesse. Mais en réalité, reconnaître ses limites et tendre la main est l’une des formes les plus authentiques de force.
Il n’est pas facile de dire “je n’y arrive pas”, surtout quand on est habitué à porter des masques d’autosuffisance. Mais celui ou celle qui trouve le courage de se montrer, de demander une oreille, de révéler sa vulnérabilité, choisit la connexion plutôt que l’orgueil, la guérison plutôt que le silence.
La chercheuse Brené Brown, dans son livre Le pouvoir de la vulnérabilité, nous rappelle que la vulnérabilité n’est pas un défaut à cacher, mais un pont vers l’empathie et des relations authentiques. Se montrer humain, c’est ce qui nous rend vrais, non pas faibles.
Si tu as déjà demandé de l’aide — avec la voix brisée, les mains tremblantes, la peur d’être jugé — sache qu’à ce moment-là, tu ne t’es pas abandonné. Tu t’es confié. Et c’est l’un des gestes les plus courageux que l’on puisse faire.
7) Le pouvoir d’un non sincère
Dire “non” peut sembler simple, mais c’est souvent l’un des mots les plus difficiles à prononcer. Derrière cette syllabe se cachent des peurs profondes : décevoir quelqu’un, paraître égoïste, perdre de l’affection ou de l’approbation. Et pourtant, apprendre à dire “non” quand il le faut est une étape essentielle vers la liberté personnelle.
Chaque fois que tu dis “oui” à quelque chose qui te pèse, tu risques de dire “non” à toi-même. Mais lorsque tu commences à choisir ce qui te fait du bien — même si cela déplaît à quelqu’un d’autre — tu commences à établir une frontière saine entre ce que tu es et ce que les autres attendent de toi.
Dire “non”, ce n’est pas se fermer aux autres, c’est se protéger. C’est reconnaître que ton temps, ton énergie et ta paix intérieure ont de la valeur. Henry Cloud, auteur du livre Boundaries, souligne combien il est essentiel d’apprendre à fixer des limites pour vivre des relations saines et authentiques. Car sans frontières, on finit par se perdre.
Si à un moment de ta vie tu as eu le courage de refuser quelque chose qui te blessait, t’épuisait ou ne te correspondait tout simplement pas, alors tu as fait un choix puissant. Tu t’es mis au centre, avec respect et lucidité. Et cela, ce n’est pas de l’égoïsme : c’est de l’estime de soi.
8) Là où finit le confort, commence la croissance
La zone de confort est un espace mental où tout est prévisible, familier, sécurisant. Et à certains égards, elle est utile : elle nous protège, nous apaise, nous donne un sentiment de sécurité. Mais y rester trop longtemps peut devenir une prison silencieuse, où l’on ne tombe jamais… mais où l’on ne vole jamais non plus.
Sortir de cette zone ne signifie pas se jeter dans le vide sans parachute. Cela signifie faire de petits pas vers l’inconnu, en acceptant l’inconfort comme une partie du chemin. C’est relever un nouveau défi, parler alors qu’on aurait préféré se taire, prendre une décision inconfortable mais nécessaire.
Viktor Frankl, psychiatre et auteur de Découvrir un sens à sa vie, écrit que la liberté intérieure se conquiert en affrontant la douleur et les difficultés avec un but profond. Le changement, même le plus difficile, est souvent la porte par laquelle passe la transformation personnelle.
Si tu as déjà choisi quelque chose qui te faisait peur, mais qui te semblait juste pour toi — si tu as déjà dit “je ne sais pas ce qui va se passer, mais je le fais quand même” — alors oui, tu as quitté le confort pour choisir la croissance. Et cela vaut bien plus que n’importe quelle certitude apparente.
9) La beauté d’être vrai avec les autres
Dans un monde où l’apparence prend souvent le pas sur la substance, construire des relations sincères est un acte presque révolutionnaire. Cela signifie choisir la vérité plutôt que la complaisance, l’écoute profonde plutôt que la conversation superficielle. Cela signifie s’exposer, s’impliquer vraiment, sans filtres et sans faux-semblants.
Les relations authentiques ne sont pas forcément parfaites. Parfois, elles demandent des efforts, de la présence, du dialogue et un respect mutuel. Mais ce sont aussi celles qui nous nourrissent, qui nous permettent de nous sentir vus pour ce que nous sommes, et non pour ce que nous montrons. Dans ces connexions-là, il n’est pas nécessaire de faire semblant d’être fort quand on se sent fragile, ni de sourire à tout prix quand on lutte intérieurement.
Daniel Goleman, dans son livre L’intelligence émotionnelle, souligne que la capacité à entrer en relation avec les autres de manière empathique et consciente est une compétence essentielle pour notre bonheur. Car aucun succès n’a vraiment de sens s’il ne peut être partagé avec quelqu’un qui nous connaît vraiment.
Si tu as choisi de cultiver des relations fondées sur la confiance — même en renonçant à des liens vides ou toxiques — alors tu as accompli quelque chose d’immense. Tu as dit oui à la qualité, non à la quantité. Tu as choisi l’authentique, au lieu du facile.
10) Le pardon qui libère : soi-même
Se pardonner est peut-être l’un des actes les plus difficiles à accomplir. Nous sommes souvent nos juges les plus sévères, toujours prêts à nous reprocher ce que nous n’avons pas fait, ce que nous avons mal fait, chaque mot non dit ou mal exprimé. Mais continuer à se punir pour des erreurs passées ne répare pas le tort : cela l’amplifie.
Se pardonner ne signifie pas oublier, ni excuser chaque choix. Cela signifie reconnaître qu’à ce moment-là, avec les ressources dont nous disposions, nous avons fait de notre mieux — ou du moins, ce que nous étions capables de faire. C’est un geste d’humanité envers soi-même, un pas vers la réconciliation intérieure.
Comme le rappelle Desmond Tutu dans Il n’y a pas d’avenir sans pardon, le pardon n’est pas une faiblesse : c’est un processus qui exige du courage, de la patience et de la compassion. Et lorsqu’il est tourné vers soi, il peut devenir le tout premier véritable acte de guérison.
Si tu as choisi de déposer un peu du poids de la culpabilité, si tu as cessé de revivre sans fin ce moment qui te hantait, alors tu es sur la bonne voie. Il ne s’agit pas d’oublier qui tu as été, mais de faire la paix avec cette part de toi, pour enfin avancer avec légèreté et dignité.
Que peut faire la thérapie en ligne?
Nous vivons dans une société qui valorise la performance, la rapidité, l’adaptabilité. Dès l’enfance, nous apprenons à construire une image à montrer au monde : efficace, brillante, gagnante. Ainsi, sans même nous en rendre compte, nous commençons à vivre en étant poussés par ce que l’ego désire — approbation, reconnaissance, pouvoir, contrôle — plutôt que par ce que l’âme murmure, souvent à voix basse : authenticité, vérité, sens.
L’ego n’est pas un ennemi. Il sert à nous protéger, à nous structurer, à nous orienter dans le monde. Mais lorsqu’il prend le dessus, il nous éloigne de nous-mêmes. Il nous pousse à poursuivre des objectifs qui ne sont pas les nôtres, à étouffer des émotions inconfortables, à ignorer les signaux de mal-être au nom d’une perfection de façade. Il nous fait jouer un rôle écrit par d’autres, tandis qu’en nous, quelque chose s’éteint doucement.
Dans ce contexte, la thérapie en ligne peut offrir une opportunité concrète, accessible et transformatrice à ceux qui ressentent le besoin de revenir à eux-mêmes. Un espace protégé où l’on peut enfin s’arrêter, respirer, s’écouter. Un lieu où l’on cesse de “devoir être” quelque chose pour commencer à découvrir qui l’on est vraiment.
Contrairement aux rôles que nous jouons au quotidien — enfant, parent, partenaire, professionnel — en thérapie, il n’est pas nécessaire d’interpréter quoi que ce soit. Il ne faut ni plaire, ni convaincre, ni se justifier. On peut simplement être. Point. Et dans cette liberté, souvent jamais expérimentée auparavant, l’âme commence à se faire entendre. Peut-être à travers une fissure dans la poitrine, une larme retenue, un besoin jamais exprimé. Mais elle est là. Et elle est réelle.
La modalité en ligne rend tout encore plus accessible : on peut se connecter depuis son espace sûr, sans la contrainte des déplacements ou des formalités. Cela favorise un contact plus direct, plus sincère. Cela permet d’apporter en séance ce que l’on est, là où l’on est : dans sa vulnérabilité, dans ses doutes, dans ces moments où l’ego vacille et où l’on ne sait plus très bien où l’on va.
À travers un parcours thérapeutique, on apprend à reconnaître quand les choix sont dictés par le besoin de paraître plutôt que par le besoin de ressentir. On cultive la conscience, on entraîne l’écoute intérieure, on apprend à distinguer la voix de l’ego — souvent pressante et bruyante — de celle de l’âme, plus subtile, mais profondément ancrée dans la vérité personnelle.
S’aligner avec son âme, c’est apprendre à vivre en cohérence avec ce que l’on ressent, même si cela demande des changements, des renoncements, du courage. Et la thérapie, si elle est vécue avec confiance et ouverture, peut être le premier pas vers cette reconnexion profonde. Un chemin qui ne te transforme pas pour plaire au monde, mais qui te ramène à toi-même, pour enfin te sentir entier.
« La véritable satisfaction ne naît pas de ce que tu possèdes, mais de ce que tu as eu le courage d’affronter, de construire et de choisir pour toi-même. »
Références bibliographiques:
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Brown, Brené – La forza della fragilità. Il coraggio di sbagliare e rinascere più forti di prima (Vallardi A., 2016)
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Carnegie, Dale – Come trattare gli altri e farseli amici (Bompiani, ed. 2022)
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Cloud, Henry, Townsend, John – Boundaries: When to Say Yes, How to Say No To Take Contro Of Your Life (Zondervan, 2017)
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Covey, Stephen R. – Le 7 regole per avere successo (Franco Angeli, 2025)
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Frankl, Viktor E. – L’uomo in cerca di senso. Uno psicologo nel Lager (Franco Angeli, 2017)
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Gilbert, Elizabeth – Big Magic. Vinci la paura e scopri il miracolo di una vita creativa (Rizzoli, 2016)
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Goleman, Daniel – Intelligenza emotiva (Rizzoli, 2011)
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Jeffers, Susan – Feel the Fear and Do It Anyway (Ebury Digital, 2014)
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Maxwell, John C. – Failing Forward. Turning Mistakes into Stepping Stones for Success (Harper Collins Leadership, 2007)
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Tutu, Desmond & Tutu, Mpho – Non c’è futuro senza perdono(Feltrinelli, 2001)